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Reconnaissance des végétaux


    La faune

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bullet merle noir
bullet mésange bleue
bullet mésange charbonnière
bullet moineau domestique
bullet mulot
nom latin
Apodemus flavicollis

Famille
Muridae

reproduction
Epoque : mises bas d'avril à octobre. Des portées d'hiver ont toutefois été observées dès janvier ou mars.
Gestation : 23 jours.
Nombre de jeunes : 3 à 1 0 par portée, de 3 à 5 portées annuelles. Les petits ouvrent les yeux à 13-16 jours, sont allaités 18-22 jours et s'émancipent dès le sevrage.
Maturité sexuelle: dès l'âge de huit semaines.
Longévité : 2 à 4 ans en captivité, dans la nature: en moyenne de l'ordre de 3 à 4 mois pour des jeunes âgés d'un mois.

régime alimentaire
Le mulot à collier a un régime alimentaire très varié, composé de glands, faînes, noisettes, noix, baies et drupes diverses, graines de graminées et autres plantes herbacées, bourgeons, champignons,... Il mange aussi régulièrement des insectes (larves de lépidoptères p. ex), des myriapodes, des vers et occasionnellement, il lui arrive même de piller des nids d'oiseaux. Son régime est celui d'un opportuniste et change en fonction des ressources disponibles. Il semble être plus habile que le mulot sylvestre à extraire les graines des faînes mais moins performant pour traiter les graines de graminées. Malgré de très grandes similitudes de régime, les deux mulots révèlent donc des adaptations légèrement différentes.

Habitat
Le mulot à collier est plus sylvicole que le mulot sylvestre. Il est absent des champs. Il habite surtout les vieilles forêts de feuillus (chênaies, hêtraies) mais peut également être présent dans les forêts mixtes ou même dans les forêts pures de conifères. Ses préférences semblent aller pour des peuplements où le couvert herbacé n'est pas très dense mais où la densité de la strate arbustive (entre 1 et 5 m) est importante. On peut également le trouver dans des bosquets de taille réduite ou même dans des haies denses ou des arbres isolés. Le mulot à collier a été observé jusqu'à 2000 mètres d'altitude (limite supérieure des arbres). En hiver, on le rencontre assez fréquemment dans les maisons.

Territoire - comportement
Le mulot à collier est strictement nocturne. Il est très agile, se déplace très souvent par grands bonds et est en partie arboricole: il peut grimper jusqu'à 20 mètres de haut dans les arbres. Il vit plus en surface que le mulot sylvestre. Le diamètre maximal de son domaine vital ne dépasse qu'exceptionnellement une cinquantaine de mètres, ce qui donne une surface d'environ 2000 mètres carrés. Les domaines vitaux des mâles sont généralement plus grands que ceux des femelles. Il y a un certain recouvrement entre les domaines d'individus voisins. Certains animaux sont toutefois susceptibles de réaliser des "excursions" de plusieurs centaines de mètres en dehors de leur domaine vital habituel. Le mulot à collier fait des réserves de nourriture (glands, faînes ...) qu'il stocke dans son terrier à une profondeur ne dépassant généralement pas 50 cm.. Il est peu sociable et souvent agressif vis-à-vis de ses congénères, notamment des individus "nomades" mais dans une mesure moindre que le mulot sylvestre. Le mâle est souvent chassé par la femelle ayant des petits, laquelle peut le faire mourir d'épuisement et de morsures. En hiver, il arrive que plusieurs animaux se regroupent dans un même nid, pratiquant une espèce de thermorégulation "sociale".

Prédateurs - parasites
Les prédateurs du mulot à collier sont essentiellement les rapaces nocturnes comme la chouette hulotte, le hibou moyen-duc, la chouette effraie ou encore les chouettes chevêche et de Tengmalm. Les mammifères carnivores tels que la martre, la fouine, le renard ou encore le chat sauvage sont également des prédateurs non négligeables pour cette espèce.

menace
Comme chez ses "cousins" du genre Apodemus, on a observé, chez le mulot à collier, un phénomène d'autotomie caudale. Au niveau des 21-22ème vertèbres, la peau de la queue a un point de moindre résistance. Ainsi, lorsque l'animal est saisi par la queue, la peau de l'extrémité se détache. Les vertèbres mises à nu finissent par se dessécher et par tomber. Cette particularité est d'un grand intérêt pour échapper à certains prédateurs, ceux-ci ne réussissant parfois qu'à arracher ce mince fourreau de peau.
Le mulot à collier héberge un pou, Polyplax serrata, et des puces appartenant principalement au genre Ctenophthalmus. Ce sont des parasites quasi exclusifs des rongeurs. Habituellement, les mulots sont relativement peu infestés. Il leur arrive également de porter des puces d'insectivores étant donné qu'ils fréquentent les mêmes milieux. Aucune de ces puces ne pique l'homme. Le mulot à collier peut également être infesté de tiques ou parasité par un petit coléoptère de teinte brun-rougeâtre: Leptinus testaceus.

bullet musaraigne

969 cultivars & 6144 photos - Dernière mise à jour : 07/04/2023 22:09:06.



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